Nica 2
Un peu blazé d'avoir du "fuir" du CR aussi vite, on se dit que c'est l'occasion de passer plus de temps au Nicaragua, que l'on avait traversé assez vite pour être sûr d'être dans les temps pour récuperer Laure.
Notre choix se porte alors sur l'île d'Omotepe, deux volcans au milieu du lac Nicaragua. On dort devant le ferry sur la plage du lac.
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Le lendemain, ferry pour l'île. Pour les piétons, ce n'est vraiment pas cher. Pour C, c'est autre chose, mais bon, on a l'habitude qu'il nous coute un peu des sous...
Super traversée, si vous ne restez pas dans le bateau mais sur le pont, sinon vous devrez suporter la télé super forte qui passe en boucle les clips de la super star de coin !
On débarque et on quitte assez rapidement le port pour aller découvrir l'île. Une seule route, au moins on ne peut pas se tromper. Ici beaucoup de plantations de bananes et des vaches, des vaches et .... quelques cochons !
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Vraiment très sympa, on grignote entre les 2 volcans, mais cette année pas vraiment de plage de ce côté de l'ûile car il à beaucoup plu (et oui on est sur un lac, donc ça compte !)
On décide donc de faire quelques courses.
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puis on se met en quète d'un lieu où nous posser pour 2 jours. Après une piste un peu difficile, on a enfin trouvé.
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Très typique, on va partager la vie des gens du village, faire la lessive avec eux dans le lac, juste être bien là, loin des complexes hoteliers que l'on peut trouver sur l'île.
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On reprend le ferry 3 jours plus tard, après avoir mangé du super poisson dans une "coccina economica" près de port.
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Traversée un peu agitée, les marrins sangle C, et on débarque enfin.
Le lendemain, visite de Granade, ville coloniale très agréable,
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et chicharon servi sur feuille de bananier sur la place. Miam le gout du graton de Lyon !
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Petite balade d'une heure, et on file à la laguna, un lac dans l'ancien cratère d'un volcan. Beaucoup de monde, on est dimanche, et le terrain n'est vraiment pas plat, donc on ne peut pas dormir ici, mais on peut se baigner quand même !
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Finalement, on dormira dans le parc nationnal du volcan, avec électricité pour 3$ : super pirx !
Le lendemain, visite du volcan, encore un peu en activité, ça sent vraiment le souffre. mais panorama vraiment sympa.
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On continue vers le Nord et Matagualpa, le pays du café. Les grains sèchent sur de grandes baches avant de pouvoir être torréfiés.
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Les paysages sont vraiments sympas.
On se dit que de faire le tour de la laguna doit être vraiment sympa. On prend la route au Nord mais bizare, sur la carte elle passe à l'Est et à l'Ouest du lac, donc on se dit qu'on peut faire le tour. De route, elle devient piste, puis pire encore mais on continue. On cherche à rattraper la route qui passe à l'Est du lac, mais personne ne semble la connaitre. Après 10 personnes qui ne comprennent pas pourquoi on cherche à trouver ubne route qui n'existe pas, on fait donc demi-tour. Heureusement, c'est réellement magnifique.
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On trouve un petit parking, au bord du lac pour passer la nuit.
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Ici, ils n'ont vraiment jamais vu de camion comme C. On les intrigue tellement que deux garçons restent 15 minutes à nous épier à travers les fenètres, ils rigolent de nous voir vivre là dedans !
Le lendemain on reprend donc la route à l'ouest, celle de l'est néxistant toujours pas. Paysage après paysage, toujours aussi sympa, même si la route ne s'améliore que très relativement.
On arrvie enfin à Matagualpa, frijoles y arroz pour reprnedre des forces avant de reprendre la route.
On a très envie de prendre une douche, mais le Nica sera vraiment sous le signe du sauvage ! Le guide indique une super cascade sur les territoires indigènes, on cherche, on cherche, mais B a encore pris un super "raccourci" Bref on arrive super tard, c'est fermé, il fait nuit... On trouve le seul endroit plat pour dormir dans la montagne à proximité de la douche providentielle.
Le lendemain donc, direction la cascade. On se gare, petite descente et on arrive enfin, il est tôt, on est seul.
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Parfait, On entre dans l'eau, gelée !!!! mais vraiment besoin, donc shampoo rapide et on sort. ça fait vraiment du bien !
On peut reprendre la route, enfin décrassés.